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La dégustation

Visuel

Sept critères : la couleur, la luminosité, la transparence, l’effervescence, la couleur, la consistance et la tenue de la mousse.

1- Pour la couleur nous pouvons travailler avec trois unités de mesure Lovibond, SRM ou EBC. Dans notre cas nous travaillons en EBC soit l’unité utilisée principalement en Europe Vous allez aux États-Unis, ils vous parleront en Lovibond ou SRM (qui sont environ la même chose, parce comme on le sait pour les unités de distance, ben les américains sont donc ben différent et hot. Après tout, la bière est juste née en Europe tsé. En gros, vous divisez l’EBC par 2 et vous avez le Lovibond ou le SRM.

Voici un tableau

Termes de base

Types de bière

EBC

Nuances

Nos bières

Blanche

Bière de blé

2-6

Jaune pâle, blanchâtre

Blanche hibiscus

Privilégiée

Dorée

Pilsner allemande

6-16

Or, paille jaune vif

Spalt

Pilsner tchèque

Skuhravy

Blonde ale

Rosa

Triple belge

Trappiste

IPA

Amorce

Ambrée

Berliner weisse

16-30

Orange, caramel, brun pâle, pêche

Canneberge

Lager foncée

Dunkel

Märzen

Les Soumis

Vienna

Mozart

Rousse

Irish red ale

20-30

Rouge, rose, cannelle, mauve, bourgogne

Coeur franc

Brune

Belge forte

30-60

Acajou, noisette, amande, bronze, terre cuite

Bière de Noël

Noire

Stout

60-140

Café, ébène, charbon

Lumumba

Imperial stout

Impérial stout

2- La luminosité fait référence à l’éclat du liquide. On limite sa classification entre terne ou lumineuse.

3- La transparence du liquide nous donne des indications sur sa filtration. On classifie la bière soit comme étant transparente, trouble ou opaque.

4- L’effervescence nous amène à évaluer les bulles. Aucune c’est notre fameuse bière flat, on a visité une brasserie qui souhaite sa bière ainsi, essayez les bières du Ketch. Sinon elle peut être faible ou intense. Buvez une gueuze après avoir but votre bière de blé, vous verrez la différence.

5- La couleur de la mousse sera soit blanche, beige, rouge ou brune.

6- La consistance de la mousse (ah, la mousse!) fait appel à sa composition, laisse-t-elle une couche à chaque gorgée comme la noire poussée à l’azote, est elle généreuse et compacte? Si oui, alors vous avez une mousse épaisse. Ensuite, on tombe dans la catégorie des mousses mince. Les bières n’ayant aucune mousse sont d’une tristesse pour les brasseurs.

7- La tenue de mousse est la durabilité de la mousse. Aucune, courte ou longue et votre analyse est complétée.

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Texture

Ici, bouche exerce ses facultés du touché. Pour décrire ce que l’on ressent, on utilisera trois variables : la consistance, l’effervescence et la fluidité. Parler de consistance c’est qualifier l’épaisseur de la bière, est-elle mince ou épaisse. Après on peut utiliser tout un univers, svelte maigre ou menue pour une bière mince, sirupeuse, ronde ou costaude pour une bière épaisse. Laissez-vous aller. Dans un deuxième temps, sentira les bulles, les bières plates ou flat sont celles n’ayant aucune effervescence, alors que la texture mousseuse ou crémeuse est celle moyenne. Votre bière explose dans votre bouche, est bulleuse ou gazeuse, vous êtes en présence d’une bière piquante. Troisième et dernière étape, la fluidité, est-elle facile ou difficile à boire? Croustillante, juteuse ou souple, elle est facile à boire, alors que l’astringence, le côté râpeux ou corsé est associé à une bière difficile à boire.

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Nez

Le premier critère est la puissance ou l’intensité des arômes. Posez-vous la question suivante : dois-je vraiment humer plusieurs fois mon élixir afin d’en percevoir les odeurs ou non? Ensuite, on peut décrire la complexité de la bière. Gardons l’expérience simple soit que l’arôme est peu ou très complexe. De cette simple catégorisation, vous pourrez augmenter votre description en que votre bière est dense, nuancée, généreuse, etc. Finalement, on se sert de nos expériences culinaires pour dire ce que l’on goûte, tantôt ce sera du pain grillé, du caramel ou encore de l’orange et du cassis. Puis le tour est joué. Comme quoi, vous savez déjà que nous pouvons être toutes et tous des dégustateurs de bière. Le prochain qui vous dira, je ne peux pas me prononcer, je ne connais pas ça, ce sera à vous de le mettre à l’aise.

Eau Malt Malt et levure Houblon Levure
Sel Céréales Terre Fleur Pain
Minéraux Pain Fruits des champs Fruité Alcool
Fer Noix Fruits tropicaux Agrume Esters
Potassium Fumée Cépages Herbe Épicé
Caramel Vin Épice Phénols
Bonbon Boisé Diacétyle (beurre, toffee, huile)
Miel Résine Acétaldéhyde (pomme verte, pelure de pomme)
Chocolat Conifère Soufre (œuf, allumette brûlée, ail, pourriture)
Biscuit Fromage Brettanomyces (terre, cuir, étable, grange, ferme)
Café Diméthylsulfure (Légumes bouillis, chou, oignon)
Grain rôti
Pâtisserie
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Papilles

Divisons les saveurs simplement en cinq : sucré, salé, amer, acide et piquante. Une fois cette étape franchie, il n’en tient qu’à nos références pour décrire le goût : bonbon, caramel, érable, minéraux, sel de mer, framboises, cassis, noix autant de goût que vous pourriez retrouver. Votre bière goûte le solvant, le métal ou le chlore, le brasseur s’est raté. Après les saveurs, on veut apprécier l’équilibre, simple est-elle bien réussie ou pas. Un goût trop présent, trop simple, trop sucré, trop amer, etc. On dira que la bière n’est pas équilibrée. Finalement, est-ce que le goût demeure longtemps en bouche ou nom, trop c’est comme pas assez. Voilà, aussi simple que ça, vous pouvez parler odorat et saveur des bières que vous boierez entre amis.